Le vin recèle plus de six cents substances différentes. Il se compose d’eau (80 à 85 %), d’alcools, de substances organiques (esters, acides, tanins, pectines, composés azotés … ) contribuant à toutes les qualités organoleptiques du vin (son arôme, son goût, sa couleur… mais aussi d’éléments nutritionnels comme certains minéraux, vitamines et oligo-éléments.
Les sucres du vin : contrairement aux idées reçues, il n’y a pratiquement plus de sucres issus du raisin dans le vin. Ainsi, à l’exception de certains vins blancs liquoreux, on ne trouve pas plus de 2 à 3 g de sucres dans un litre de vin.
L’alcool du vin : le vin contient de nombreux alcools, dont certains sont dits supérieurs. Le plus important d’entre eux est l’éthanol auquel on fait référence quand on parle du degré d’alcool d’un vin. Un vin à 11 ° contient 11 % de son volume en alcool ce qui représente 88 g d’alcool pur. C’est d’ailleurs l’alcool qui représente 98 % de la valeur énergétique du vin (600 à 650 Kcal par litre).
Des minéraux et des vitamines : sans que cela puisse être, bien évidemment, une incitation à consommer du vin, sachez que le vin contient de nombreux minéraux et en particulier du potassium (800 à 1000 mg/l), du magnésium (100 à 200 mg/l), du phosphore (environ 200 mg/l), du calcium (70 à 100 mg/l), du fer (6 à 9 mg/l) et des oligo-éléments (cuivre, manganèse … ) ; il est, par contre, très pauvre en sodium. Il contient de plus des vitamines du groupe B (BI, B2, B3, B5, B6)
Ainsi, boire raisonnablement du vin (de 2 à 3 verres par jour) est non seulement source de plaisir gustatif, mais il semblerait même que ce soit bon pour la santé ; en effet, des études ont montré qu’à ce niveau de consommation, le vin exercerait un effet protecteur sur le système cardio-vasculaire, effet qui serait lié, en partie, à la présence de tanin ; c’est ce que les Américains appellent le « French Paradox ».
Les coteaux de Château-Chalon